Coprinellus radians (Desm.) Vilgalys, Hopple & Jacq. Johnson 2001
in Taxon 50 (1): 234
MycoBank: 474362
Basionym: Agaricus radians Desm. 1828 in Annales des Sciences Naturelles Botanique 13: 214 + Tab. 10, fig. 1
Originaldiagnose:
"Cet Agaric que, d'accord avec Persoon auquel il fut communiqué, nous avons appelé Agaricus radians, appartient à la section des Coprinus et est très-voisin de l'Agaricus micaceus de Bulliard, que l'on rencontre assez communément en été dans jardins, les bois, les près et les champs. Son pédicule est nu, lisse, blanc, haut de trois à quatre centimètres, épais de trois à cinq millimètres, cylindrique, fistuleux et d'un diamètre presque égal dans toute sa longueur. Il se courbe à mesure qu'il se développe de manière à gagner la direction verticale, et reste entouré à la base filaments nombreux et rayonnans que nous avous décrits plus haut. La chapeau, parfaitement sphérique et d'un brun foncé dans le très-jeune âge du champignon, devient ovoide, ensnite campaniforme et enfin plane. Sa couleur alors est fauve ou nankin, un peu plus foncée vers le centre. Ses bords présentent des stries longitudinales assez apparentes, et son sommet de très-petites pointes ou utricules qui rendent sa surface furfuracée. Dans son parfait développement, il est très-mince, menbraneux, et a depuis trois jusqu'à cinq centimètres de diamètre. On ne peut l'observer qu'un jour ou deux dans cet état: bientôt ses bords se fendent, se relèvent en se roulant en dessus, se détruisent enfin, et les lamelles se résolvent en unc eau noire qui entreîne des sporules ovoides et de même couleur. Cessporules, qui ont à peine 1/100 de millimètre dans leur grand diamètre, sont, comme dans les Coprinus avant la destruction de l'hymenium, disposées sur quatre rangs dans des thèques distantes les unes des autres. Les lamelles sont assez nombreuses, libes, inégales, étroites, minces, d'abord blanchâtres, puis d'un gris violet et ensuites-noires dans leur vieillesse. Lorsqu'on les dispose sous la lentille comme si l'on voulait observer leur épaisseur, on découvre des vésicules très-grosses, en petit nombre, fort écartées les unes des autres, et fixées perpendiculairement sur l'une de leurs faces ou sur toutes les deux. Ces vésicules ont uns forme presque cylindrique, ou plutôt elles représentent un cône fort allongé à sommet obtus. Ce sont de petites outres membraneuses, diaphanes, et remplies d'un fluide limpide. La figure que j'en donne est assez semblable à celle que l'on trouve dans Bulliard à la pl. I, fig. 3-8 des ses Observations microscopiques. Cet organe a été vu par Micheli dans quelques Agarics et dans plusieurs Bolets. Il le nomme fleur apétale monostémone et le figure aux pl. 65, 68, 73 et 76 de son Genera; Bulliard, qui l'a aussi très-bien observé, le considère comme l'agent fécondateur, et l'appelle vésicule spermatique. Gaertnet, et les mycologues modernes qui prétendent que les champignons sont des plantes aphrodites ou agames, se taisent sur ces vésicules ou ne font pas connaître leur usage de manière à lever tons les doutes. Persoon pense que dans les Coprinus leur destination est de contribuer, pendant la sécheresse, à la dissolution du chapeau; mais cette hypothèse ne satisfait pas, et il serait utile de revenir à l'observation de cet organe qui doit jouer un rôle très-important, et dont l'étude a été trop négligée jusqu_à ce jour.
L'Agaricus radians croît dans presque, toutes les saisons de l'année. Ses premiers développemens sont très-lents: nous avons souvent observé les mêmes individus pendant des mois entiers. Ils sont le plus ordinairement solitaires; cependant on en trouve quelquefois deux ou trois de rapprochés par la base des pédicules qui ne se soudent jamais. Il se reproduit sous nos yeux depuis plus de quatre ans. Nous l'avons fait voir à plusieurs de nos amis, et nous pouvons ancore aujour-d'hui satisfaire la curiosité des mycoloques. Nous lÄavons aussi remarqué, il y a près de dix-huit mois, sur le crépi d'un corridor dans une maison de Lille, et tout récemment sur un papier-tenture constamment humide. Cette rencontre nous fait penser qu'il n'est pas aussi rare que nous l'avion cru d'abord et qu'on pourra le retrouver dans toute la France."
Wichtige Synonyme:
Coprinus radians (Desm.) Fr. 1838 in Epicrisis: 248
Coprinus similis Berk. & Broome 1885 in Ann. Mag. Nat. His. Ser. 3, 15: 317
Coprinus horotum Métrod 1940 in Rev. Mycol. 5: 80
Ausgew. Beschreibungen: Babos (1972): 79ff., El Akil & al. (2014): 7393f., Krisai-Greilhuber (1992): 98f. (als Coprinus radians), Ludwig (2007): 267f. (als Coprinus radians), Ruiz Mateo (2013a): 8f.
Ausgew. Abbildungen: El Akil & al. (2014): 7394, Enderle (2004): 399 (als Coprinus radians), Krieglsteiner & Gminder (2010): 574 (als Coprinus radians), Ludwig (2007a): 93 (als Coprinus radians), Ruiz Mateo (2013a): 7
Makromerkmale:
Hut: Jung eichelförmig, dann kegelig bis konvex, ca. 12-17 mm hoch und 9-20 mm breit, 25-65 mm breit flach gewölbt aufschirmend, manchmal mit kleinem Buckel, gefurcht, zunächst hellbraun mit dunklerer Mitte, alt vergrauend, Velum als weißliche bis hell bräunliche anliegende oder aufgerichtete Schuppen zunächst sehr dicht, rasch vergänglich.
Lamellen: Eng bis mäßig eng, jung weißlich bis cremefarben, dann braun, alt schwarzbraun zerfließend, Schneiden weiß.
Stiel: 35-86 x 2-6 mm, weiß, flaumig, Basis oft etwas knollig, weißfilzig, manchmal mit volvaähnlicher Zone, gelegentlich mit Ozonium.
Mikromerkmale:
Sporen: 8,5-12,5 x 5-7 µm, im Mittel 10-11,7 x 5,5-7,1 µm, mittlerer Q=1,65-1,82, frontal ellipsoid bis ovoid, lateral nur selten phaseoliform, Keimporus groß, leicht exzentrisch. Rotbraun, semiopak.
Basidien: 22-27 x 8,2-11 µm, 4-sporig, mit 3-6 Pseudoparaphysen.
Cheilozystiden: 20-55 x 11-30 µm, meist kurzhalsig utriform, mäßig gedrängt, untermischt mit sphaeropedunculaten Marginalzellen, 19-55 x 10-33 µm.
Pleurozystiden: 50-140 x 30-55 µm, subglobos, subzylindrisch.
Kaulozystiden: 16-55 x 8-22 µm, lageniform, utriform, gemischt mit clavaten Zellen, 16,2-27,3 x 10,9-21,8 µm, einzeln und in kleinen Büscheln.
Velum: Rundliche, meist farblose Zellen mit 16-40 µm Durchmesser, Ketten aus gestreckten Zellen, 11-55 x 8-40 µm, meist dickwandig und braun, z.T. inkrustiert.
Schnallen: Fehlend.
Unters. Koll.:
(D) Sachsen: Kyhna, 25.05.05, auf Wiese unter Pappeln und Weiden, auf Wurzel (AM498); 08.10.06, scheinbar auf Erde (AM804); - Sachsen-Anhalt: Landsberg, 01.10.04, im Gras unter Esche (AM437); 30.09.05, Laubhumus, (AM613); 02.06.06, in Humus (AM738); 01.09.06, in Humus (AM783); - (Malta) L-Ahrax, 01.11.11, unter Eucalyptus, leg. C. Sammut (AM1500); Buskett, 08.01.14., leg. C. Sammut (AM1767, AM1768); Pembroke, 29.11.14, leg. C. Sammut (AM1769); Buskett, 11.12.14 leg. C. Sammut (AM1770).